Maîtriser le budget de votre maison à ossature bois

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C’est souvent l’une des premières questions qui vient en tête lorsque l’on a un projet de construction de maison… quel budget prévoir pour une maison bois ? Ne vous attendez pas à trouver ici une réponse toute faite, mais plutôt quelques indicateurs qui vous permettront d’évaluer votre enveloppe budgétaire de manière réaliste.

Une bonne estimation de votre budget global vous permettra avant tout d’aborder sereinement le projet. Mais elle sera également une donnée capitale lorsqu’il s’agira d’affiner le financement de l’opération avec votre banque.

 

1.     Le terrain

Naturellement, le prix du terrain est à priori indépendant de la construction qui s’y trouve. Mais il représente souvent – surtout en région Parisienne – une part très importante du budget global.

En réalité, c’est un peu plus subtil que cela. La nature du terrain, sa localisation, la qualité du sol, sa géométrie sont autant de facteurs qui ont une incidence sur le budget final. En effet, un terrain assez cher à l’achat peut se révéler une meilleure option qu’un terrain plus économique… Par exemple, s’il bénéficie d’un accès direct depuis la rue, il pourra être plus intéressant qu’un terrain moins cher mais accessible par un chemin étroit, pour lequel il faudra ajouter des frais de coltinage des matériaux, des longueurs de réseaux et de voirie supplémentaire, etc.

En tous les cas, le premier poste de votre budget de maison à ossature bois sera le prix du terrain. A ne pas oublier : les frais de notaire, généralement compris entre 7 et 8% du prix du terrain.

 

2.     Le type de contrat

La solution contractuelle que vous envisagez aura une réelle incidence sur le coût final de votre projet. Différentes options s’offrent à vous, en partant du contrat de CMI (Constructeur de Maison Individuelle), régi par la loi de 1990, en passant par le contrat de maîtrise d’œuvre  et les marchés de travaux, et même par l’auto-construction !

Souvent, le prix « de départ » du CCMI est plus élevé que celui du contrat de maîtrise d’œuvre + marchés de travaux. Mais cette différence est fréquemment annulée, voire inversée en fin de chantier. En effet, les maisons réalisées via un contrat de maîtrise d’œuvre sont moins en mesure d’absorber les éventuels aléas de chantier, erreurs de conception ou défauts de coordination, qui peuvent se révéler très coûteux – alors que le prix convenu du CCMI n’évolue plus après la signature.

Quoi qu’il en soit, il est insuffisant de ne raisonner qu’en terme de coût du contrat. En effet, le CMI offre des garanties incomparables avec les autres solutions. De plus, il apporte un certain confort au maître d’ouvrage, en proposant nécessairement une solution clés en mains. Les arbitrages et choix se font en amont de la construction, en phase de mise au point. Autrement dit, moins de temps passé et moins de stress lors des travaux.

En cas de doute sur un professionnel ou un constructeur, n’hésitez pas à visiter le site de la Fédération Française du Bâtiment et ses conseils sur le CMI.

 

3.     Le coût de construction de la maison

A l’instar des automobiles par exemple, le prix d’une maison est étroitement lié à son design et son niveau de gamme– ou plutôt son architecture au sens large. Autrement dit : son aspect extérieur, mais aussi son niveau d’équipement, ses performances, sa durabilité, la qualité des finitions.

Au futur occupant des lieux donc, de définir son cahier des charges en fonction de ses choix de vie et ses priorités. La maison la plus économique possible ? Le maximum de mètres carrés ? Une architecture vraiment originale ? Une maison plus saine et respectueuse de l’environnement ? Plus de confort thermique et d’économies d’énergie ? Tout n’est qu’affaire de position du curseur.

Au moment de comparer les constructeurs et les systèmes constructifs, il est important d’être attentif à mettre en regard des niveaux d’achèvement de travaux équivalents. Il est fréquent de voir des prix d’appel de maisons très bas, mais ceux-ci couvrent rarement l’ensemble des prestations.

perspective maison bois

Un projet de maison à ossature bois ARTECK

 

4.     Les aménagements intérieurs et extérieurs

Bien souvent, les contrats de construction excluent les prestations d’aménagement, intérieurs ou extérieurs. Dans cette famille, on compte pèle-mêle : le mobilier spécifique, la cuisine, la piscine par exemple. Mais aussi, les aménagements paysagers, les plantations, les clôtures périphériques, le portail, la voirie d’accès, etc…

Ces postes sont souvent financés dans un second temps. Mais il est judicieux d’avoir une idée même grossière de ceux-ci dès le début de votre projet.

5.     Les postes oubliés !

La réflexion sur le budget ne s’arrête pas au terrain, à la maison et aux aménagements. Il est important d’anticiper les nombreux frais annexes qui entourent votre projet :

  • Les frais liés au raccordement de votre maison aux réseaux communaux (eau, électricité, télécom, eaux usées, eaux pluviales). Ils se décomposent en deux volets : la viabilisation (de la rue à la limite de propriété) et les branchements de la limite de propriété à votre maison.
  • Les frais liés à l’évacuation des terres issues des terrassements,
  • Éventuellement, selon le type de contrat de construction souscrit, les frais liés à la demande de permis de construire,
  • Les taxes diverses, notamment la taxe d’aménagement.

Assez rapidement, ces frais annexes peuvent se chiffrer à plusieurs dizaines de milliers d’euros ! il est donc primordial de les intégrer à votre budget.

 

Le budget de votre maison bois : méthode et pragmatisme

Vous l’aurez compris, la rigueur est de mise pour bien délimiter les contours de son budget. L’équipe d’ARTECK est à votre disposition pour vous aider dans cette démarche.

Parallèlement à ce travail, il est fortement recommandé de se rapprocher d’un courtier ou de sa banque. Ensemble, vous pourrez prévoir précisément le plan de financement de votre projet. Vous pourrez également définir la limite haute de votre capacité de financement, à ne pas dépasser.

Mal anticiper le budget global, c’est devoir faire des concessions sur la qualité de sa maison, au risque d’être déçu. Donc, plus tôt vous l’aurez en tête, mieux vous maîtriserez votre projet de maison à ossature bois !